ÉDUCATION

"La survie est une question de timing, la nature ne vous offre pas de deuxième chance."

Brunsmeier et son frère jumeau grandissent dans un quartier populaire proche du mur de Berlin. Leur père fait partie de la police et il les encourage fortement à rejoindre ses rangs. Pendant son temps à la Bundespolizei (BPOL), Brunsmeier s'illustre particulièrement lors de la résolution de situations de crise. Il rejoint le groupement d'aviation suffisamment longtemps pour décrocher son brevet de pilote d'hélicoptère, mais sa polyvalence et son expérience dans la surveillance des frontières l'orientent vers les opérations d'infiltration. On l'affecte d'abord en tant qu'agent infiltré à l'organisation terroriste Fraction Armée Rouge (RAF). La contribution de Brunsmeier à l'organisation permet l'arrestation de différents membres clés et l'obtention d'informations cruciales. Lors de ses missions, il se spécialise dans les tactiques de guérilla et dans la confection d'engins explosifs improvisés. Il développe également des prototypes de son bouclier déployable et de sa barrière électrifiée. Brunsmeier parle couramment allemand, anglais, polonais et turc.

RAPPORT PSYCHOLOGIQUE

Rien de plus normal à ce qu'un agent qui a passé des années sous couverture dans un gang de motards et dans un groupuscule terroriste montre des capacités intellectuelles et d'adaptabilité hors normes. En relisant le dossier du spécialiste Dominic "Bandit" Brunsmeier, je me rends compte à quel point il a dû puiser dans ses ressources, se montrer créatif et stratégique pour rester en vie. J'ai particulièrement été surpris par son sens de l'humour ; c'est sûrement l'une des choses qui lui ont permis de tenir pendant ses missions. Cela dit, il peut également se montrer froid et distant. Rien ne me rappelle plus ma condition de simple civil que lorsque je regarde Brunsmeier dans les yeux. […]

Il a le plus grand des respects pour son frère jumeau. Il prend son rôle d'oncle très à cœur et il affectionne le fait que les enfants de son frère lui permettent de lâcher prise. Brunsmeier m'a parlé de son enfance dans l'ombre du mur de Berlin, de ces moments où résonnait le fracas d'une mine terrestre qui explose et des singeries dont ils gratifiaient, lui et son frère; les gardes en patrouille.[…]

Je ne voulais pas lui parler trop directement de ses missions d'infiltration, et ce n'est que récemment, lors d'une entrevue, qu'il a lui-même abordé le sujet. Brunsmeier m'a parlé de la difficulté à se souvenir de sa véritable identité quand on fait tout pour se faire passer pour un autre. La simple question de savoir qui il était vraiment le poursuivait jusque dans son sommeil. Et s'il avait pris le risque d'y répondre, il aurait mis sa vie en danger. Le fait même d'y penser constituait un véritable danger. C'est pour cette raison qu'il a gardé tout cela enfoui à l'intérieur. Nous avons parlé de ce qu'il a dû faire pour préserver sa couverture, des folles rumeurs qui circulent à propos de lui. Il m'a avoué en souriant que la moitié d'entre elles étaient tout simplement fausses. Mais je ne veux pas trahir sa confiance, il faut simplement que je m'assure que tout cela n'aura aucune répercussion sur lui ou l'équipe Rainbow.[…]Ce que je peux confirmer pour le moment, c'est que l'équipe fonctionne à merveille.[…]

Il est crucial de ne pas laisser Brunsmeier se renfermer sur lui-même. À cet effet, des entraînements aux côtés d'autres agents, comme les spécialistes Miles "Castle" Campbell, Emmanuelle "Twitch" Pichon ou Elias "Blitz" Kötz peuvent aider. Ces agents sont de nature à pouvoir apaiser ses démons intérieurs.

-- Dr Harishva "Harry" Pandey, directeur de Rainbow